mercredi 26 octobre 2016

L'éducation Autochtone: le passé, présent et futur


La dernière classe du cours 440 avant notre court stage nous a présenté quelques exemples de démarches prises dans certaines écoles pour incorporer les principes et savoirs traditionnels Autochtones dans l'école. Malheureusement, il me semble que la réconciliation manque toujours de précision et d'unité. Ses buts, comme les étapes nécessaires pour y arriver, ne sont pas facilement liés ni expliqués. Evidemment, on cherche à encourager nos élèves à transmettre ce vaste et important savoir ainsi qu'à réagir face à de telles injustices sociales. Cependant, l'application en classe demeure vague et intimidante. Nous revient-il à contacter un spécialiste selon le conseil scolaire qui sera en mesure de nous guider dans notre planification et exécution? Quant aux leçons, comment faire parler les élèves, surtout les plus âgés, de leurs préjugés afin de les confronter?


Voici un article émouvant de The Province décrivant le parcours professionnel de Brad Baker et son influence inspirant dans l'éducation Autochtone dans la région:

http://www.theprovince.com/life/North+Vancouver+first+aboriginal+teacher+gains+national/10393055/story.html


Le suivant est un lien au Truth and Reconciliation Commission Executive Summary, publié en 2015 et dont la lecture d'au moins l'introduction fut fortement recommandée par Brad Baker:

http://www.trc.ca/websites/trcinstitution/File/2015/Findings/Exec_Summary_2015_05_31_web_o.pdf

mercredi 19 octobre 2016

Plan de leçon

Les marées

La décolonisation et l'usage critique de ressources

Ma perspective quant à l'éducation Autochtone a été instruite par le cours magistral et le tutoriel de cette semaine. Alors que le concept de décolonisation me semblait abstrait auparavant, je comprends maintenant que la décolonisation peut être présente et efficace tout en étant subtile. Il est question d'aborder un sujet avec un nouveau regard, pour une fois non euro-centrique. Il s'agit de prendre en considération d'autres points de vue trop souvent oubliés et négligés. Le processus peut être simplement initié par la lecture d'une histoire traditionnelle, ou par l'introduction d'un nouveau contexte par l'intermédiaire d'approches du "land-based learning", par exemple.
À ce sujet, il est trouvent souvent le cas que nous ne sommes pas familiarisés avec notre propre environnement. L'environnement même qui nous entoure nous est étranger. Nous sommes pour la plupart incapables de nommer les éléments naturels, faune et flore, autour de nous. Les savoirs Autochtones prennent cela en compte et voilà donc une des nombreuses raisons d'incorporer des éléments d'éducation Autochtone dans nos stratégies d'enseignement.

Étant donné qu'une de mes préoccupations quant à l'éducation Autochtone est de représenter justement et respectueusement tout aspect culturel évoqué, j'ai trouvé utile de se rappeler qu'il existe un besoin de préciser de quelles nations exactement viennent les ressources que l'on utilise dans la salle de classe. Il peut être question d'un symbole, d'une histoire, d'une tradition, etc. Sinon, nous courons le risque de faire penser aux élèves que tel ou tel aspect culturel appartient à toutes les cultures de toutes les nations. L'ultime effet néfaste de ce type de pratique est une simplification excessive et non représentative de la réalité vécue par les divers groupes Autochtones.

Tsleil-Waututh Nation

mercredi 12 octobre 2016

L'interconnexion du langage et du terroir Autochtones


L'aspect le plus surprenant de ce dernier cours magistral a été la complexité et justesse de la langue Autochtone retrouvée dans la première vidéo. Je n'y avais pas auparavant pensé. Cela, par la suite, m'a fait songé au manque d'opportunités offertes aux élèves de tout âge dans la province d'apprendre une des langues Autochtones de la région. L'entrevue nous faisait part d'arguments et de perspectives fascinants, mais dont j'ai peur de ne pas avoir pu apprécier toute la profondeur pour deux raisons. Premièrement, je n'ai jamais été exposé à une langue Autochtone. Deuxièmement, l'Osiem avait la bonté de communiquer son message avec nous en anglais et il est ainsi for probable que la traduction eu comme conséquence une certaine et malheureuse perte de sens.

La deuxième vidéo était centrée sur la place des mathématiques à enseigner en relation avec la terre. La créativité était clairement présente, de même que le respect envers les Autochtones et leurs traditions. C'était une des explorations rejoignant les mathématiques et les cultures Autochtones les plus poussées. Cependant, je continue à me poser des questions au sujet de l'étendue d'une telle méthode. Bien que les méthodes démontrées ont prouvé leur pertinence dans les cours de niveau élémentaire, est-il possible d'incorporer la même attitude dans sa pédagogie au niveau secondaire? Si oui, quels exemples réussis existent?

Étant donné que la discussion était centrée sur les questions de terroir, Dre Hare n'a encore une fois pas hésité à aborder le sujet de réconciliation. Ce concept manque de réalisme quant à la restitution des territoires appartenant et ayant jadis été occupés par diverses peuples Autochtones. Le cours a fait, à plusieurs reprises, le lien fondamental entre le terroir et tout autre aspect de la culture et mode de vie des Autochtones. Il devient par la suite de plus en plus facile de constater que sans la reconnaissance de ces droits territoriaux, les Autochtones ne peuvent que continuer à souffrir de leurs pertes sociales, politiques, économiques, culturelles et bien d'autres encore. Quelles sont les pratiques et les approches tentées par les peuples Autochtones et les gouvernements canadiens, en ce moment, en vue d'atteindre ce ré-équilibre?

http://www.musqueam.bc.ca/


mercredi 5 octobre 2016

Les savoirs traditionnels

L'atelier durant l'heure du déjeuner la semaine dernière était très intéressant car il a regroupé notre compréhension de connaissances Autochtones avec des ressources pratiques et appropriées au nouveau curriculum de la province. A l'aide de livres pour enfants variés, nous avons remuer nos méninges pour créer un aperçu d'activités qui exposeraient nos enfants aux connaissances Autochtones ainsi qu'aux thèmes Autochtones de manière significative et pertinente à leur propre vie.

Durant le cours magistral de cette semaine, à nouveau, j'ai beaucoup apprécié une activité semblable durant laquelle, en groupes, nous avons critiqué constructivement des plans de leçons abordant les savoirs traditionnels avec plus ou moins de succès selon l'exemple. En étant exposé à de telles idées venant de profs m'a fait clairement comprendre qu'incorporer des connaissances Autochtones à une planification de cours n'est pas seulement inefficace mais aussi dangereux pour la crédibilité de notre travail et l'apprentissage de l'élève et il manque tout simplement de respect pour les communautés Autochtones d'où nous viennent les principes d'apprentissages des Premières Nations. Il va sans dire que j'aurais moi-même fait des erreurs similaires en pensant agir sous de bons prétextes.