mercredi 30 novembre 2016

Les préoccupations et responsabilités linguistiques

Les liens interdisciplinaires, depuis le début du trimestre, ont à de nombreuses reprises été faits dans plusieurs classes. Cette semaine en particulier, c'est lors du cours d'Education Autochtone que nous avons été exposés aux obstacles et besoins littéraires des jeunes, Autochtones et non-Autochtones, qui reflète certains grands débats de notre cours "Classroom Discourses", centré sur la littératie. Nous avons par la suite établi l'importance fondamentale de parler non seulement des langues autochtones mais aussi EN langues autochtones (selon le context approprié). Notre cours "Teaching and Learning French in Elementary Schools" souligne en ce moment l'étroite connection entre la langue et la culture. Pour renforcer l'importance que nous devons à la littératie, notre cours "Human Development, Learning, and Diversity" met en evidence les effets positifs d'un bon rapport avec sa langue, sa culture et son identité ainsi que les consequences néfastes d'un tel manque.


Etant donné la relation naturelle et fluide qui rapproche en nous langue, culture et identité, il va de soit que d'être ouvert d'esprit et communicative à ce sujet soit nécessaire. Dans la salle de classe, il deviant alors bénéfique de parler des autres langues, meme si notre priorité repose sur l'enseignement du français. Si on admet que le français nous est si cher personnelement par les circonstances qui nous ont amenées jusqu'à l'avant d'une classe, que l'on reconnait l'utilité de la connaissance d'une langue pour en apprendre une autre, et que l'on souhaite honorer l'histoire et la culture autochtone locale, il deviant alors logique, voire indispensable, de partager avec les élèves certains mots d'une langue autochtone régionale.


Dans ce but, Dre Jan Hare recommande une emphase sur les verbes d'action. Ces derniers me semblent en effet les plus interressants à aborder pour leur aspect pratique. On peut les mimer, les montrer, les dessiner, les traduire avec, j'espère beaucoup d'aise. Les ateliers de Dre Hare nous ont plusieurs fois indiqué l'existence de ressources diverses, utiles et fascinantes pour engager l'intérêt de tout élève, peu importe l'âge.


L'extinction des langues autochtones à travers le Canada est bien réelle, mais elle n'a pas lieu sans une lute linguistique active. Les programmes d'immersion existent mais une introduction plus générale (bien que moins effective) dans toutes les salles de classe pourrait servir à la cause. A ce moment-là, il serait question de preparer davantage chaque enseignant.e à la tâche.

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